Quand la pénurie de logements redéfinit la gestion de votre patrimoine immobilier

En juin 2025, le taux de logements vacants en Suisse est tombé à 1%, son plus bas niveau depuis des décennies. À Genève (0,34%) comme dans le canton de Vaud (0,89%), l’offre reste largement en dessous du seuil d’équilibre de 1,5%. Pour les locataires, cette situation se traduit par une difficulté croissante à se loger. Pour les propriétaires, le défi est différent : comment maintenir et améliorer le rendement de leurs immeubles dans un marché où la hausse des loyers est strictement encadrée par la LDTR et la LPPPL ? À cela s’ajoutent les taux à 0% de la BNS et leur impact sur la valorisation : Dans un environnement de taux durablement bas, les écarts de rendement entre l’immobilier et d’autres placements se réduisent, ce qui renforce l’importance d’une gestion active pour préserver la performance.

Repenser l’immeuble comme un actif global

Les leviers traditionnels de valorisation, comme la rotation des locataires ou les augmentations de loyers après rénovation, ne suffisent plus. Dans un contexte de rareté et de contraintes réglementaires, l’immeuble doit être envisagé comme un actif complet, capable de générer de la valeur de plusieurs manières.

Créer de nouvelles lignes de revenus

De nombreux propriétaires explorent aujourd’hui des pistes innovantes : installer des panneaux photovoltaïques pour privilégier l’autoconsommation, réduire les charges et, le cas échéant, revendre le surplus, transformer des caves en box de stockage, aménager des parkings vélos sécurisés ou proposer des services partagés. Ces initiatives renforcent non seulement l’attractivité de l’immeuble, mais créent aussi des revenus complémentaires qui améliorent la rentabilité nette. Elles génèrent par ailleurs des co-bénéfices : elles facilitent l’obtention d’un CECB, améliorent le confort des locataires et renforcent l’aspect ESGA (Environnement, Social, Gouvernance, Art & Architecture) des immeubles.

Introduire plus de flexibilité locative

La rigidité du bail classique peut être compensée par des modèles plus souples. Même s’il reste important de vérifier les lois cantonales avant de se lancer, logements meublés pour expatriés, solutions temporaires pour étudiants ou encore “corporate housing” pour entreprises permettent d’augmenter les loyers effectifs et de mieux adapter l’offre à la demande réelle du marché.

Rendre le patrimoine plus résilient

La performance d’un immeuble ne se mesure pas uniquement à son rendement immédiat. Par exemple, les rénovations énergétiques, la création d’espaces utiles aux habitants, tels que des salles communes ou des lieux de rencontre, ou encore une gestion plus transparente renforcent l’acceptabilité sociale et politique des projets. Ces choix réduisent les risques futurs et sécurisent la valeur patrimoniale sur le long terme.

Du propriétaire à l’opérateur stratégique

La pénurie de logements impose aux propriétaires un changement de posture. Il ne s’agit plus seulement de gérer un immeuble comme une source de loyers, mais de le piloter comme une plateforme génératrice de revenus diversifiés et de services multiples. Ceux qui adoptent cette approche active consolident leurs rendements et participent à la transformation de l’immobilier vers un modèle plus durable et plus robuste.

Argecil, partenaire de votre performance immobilière

Dans ce contexte, identifier les bons leviers et les mettre en œuvre efficacement demande une expertise à la fois technique, juridique et financière. Argecil accompagne les propriétaires dans cette évolution : analyse du potentiel de leurs immeubles, définition de stratégies adaptées, pilotage des projets de transformation. Notre objectif est clair : améliorer durablement les rendements, sécuriser la valeur patrimoniale et transformer chaque contrainte réglementaire ou de marché en opportunité de création de valeur.

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